Chiffre d’affaires

Le chiffre d’affaires ou turnover (en anglais) représente le montant des ventes (hors taxes) réalisées par l’entreprise avec les tiers dans l’exercice de son activité professionnelle normale et courante.

En assurance crédit, on utilise le CA assurable (hors ventes aux particuliers, règlements espèce, clients refusés par les assureur-crédit, réalisé avec les filiales de l’activité, administrations et sociétés liées). Un minimum annuel de prime payable trimestriellement est fixé à partir du chiffre d’affaires assurable estimé auquel est appliqué un taux de cotisation.

Définition de Chiffre d’affaires

En fin d’année, la structure adresse sa déclaration de CA afin que la prime soit réajustée à son CA réel. Votre cotisation d’assurance est basée sur l’estimation que vous nous fournissez pour la valeur des créances assurables sur 12 mois. Toutefois, à la fin de la période du contrat, il est probable que vos commercialisations assurables prévues et réelles soient deux chiffres différents. Dans une déclaration de votre CA, vous devez indiquer la valeur réelle de vos factures assurables afin que l’assureur crédit puisse calculer la prime exacte due pour l’année précédente.

Pourquoi est-ce important ? Au début de votre contrat, la compagnie facture une cotisation basée sur vos attentes en matière d’affaires pour l’année à venir. Mais vos créances réelles peuvent être plus ou moins élevées, selon la performance de l’entreprise au cours de cette période. Si vos ventes sont plus importantes que prévu, l’assureur couvre une valeur plus élevée que envisagé et nous donc envoie une facture pour la prime supplémentaire. Si par contre vos réalisations sont inférieures, la compagnie aura couvert une valeur moindre qu’attendu et donc devra rembourser une partie de votre cotisation, jusqu’à concurrence de la somme minimale indiquée dans votre tableau des garanties (habituellement cela représente 90 % de la prime prévue). Si vous avez différentes devises par pays, veuillez convertir les sommes dans la devise de la police et préciser ce montant.

Par exemple, disons que vos attentes pour les affaires de l’année prochaine sont de 10 millions d’Euros et que votre taux de prime est de 0,2 %, il est donc de 20 000 €. Votre résultat minimal serait de : 20 000 € x 90 % = 18 000 €.

Comment calculer le chiffre d’affaires ?

La première chose est de connaître précisément son CA. Le chiffre d’affaires d’une entité commerciale est le nombre de ventes réalisées au cours de son exercice comptable. La réalisation d’un contrôle du CA d’une TPE ou PME dépend des comptes de recettes dont elle dispose. En comptabilité, celles-ci sont également appelées chiffre d’affaires ou ventes. Il s’agit du revenu total qu’un établissement tire de ses offres de services ou de produits ou de la vente de marchandises à ses clients.

Mais comment trouver le chiffre d’affaires d’une entreprise ?
Si une structure dépose des comptes complets, vous pouvez facilement voir cette information. Elle est inscrite dans le bilan ou publiée sur internet sur des sites de renseignement légal, juridique et financière des entreprises françaises.

La plupart des chiffres d’affaires générées par une entreprise proviennent de la vente d’un produit ou d’un service. Elles représentent le total des unités que vous avez vendues, multiplié par le prix vendu par unité. Vos transactions brutes correspondent au total des marchandises vendues avant tout redressement. Les liquidations génèrent des revenus. Elles sont définies comme le montant d’argent qu’une société reçoit au cours d’une période.

Formule de calcul du Chiffre d’affaires :

CA = prix de vente x Quantités vendues

La formule pour calculer le CA net est la suivante : (chiffre d’affaires brut) moins (retours sur des marchandises, remises et ristournes).

Les recettes de votre activité représentent les montants que vous êtes payés pour la cession d’une marchandise ou d’un service. Toutefois, il se peut que vous ne receviez pas le paiement intégral des factures que vous envoyez aux clients. Les sommes totales (ventes brutes) peuvent être réduites par les retours sur les produits, les remises et les escomptes. Vous effectuez ces ajustements pour calculer les sommes nets. Les entreprises ne reçoivent pas immédiatement le paiement de toutes leurs factures.

Si vous examinez la performance de votre structure, le CA est une mesure importante. Cependant, vous ne pouvez pas regarder uniquement le montant total des biens vendus pour le trimestre ou le mois de façon isolée. Vous devez le comparer à d’autres ratios :

  • Comment le produit des ventes se compare-t-il aux périodes précédentes ? Idéalement, il augmente et non diminue.
  • Comment se compare-t-il à votre chiffre d’affaires prévu ?
  • Quel pourcentage du bien des commercialisations est converti en bénéfice net ?
  • Ce % a-t-il changé au fil du temps ? S’il a baissé, cela pourrait être un signe que les recettes sont absorbées par les dépenses.

Dans certains cas, il peut être plus judicieux de couvrir simplement des clients ou des transactions individuels avec leur propre police d’assurance-crédit. Cette solution est souvent utilisée pour des ventes particulièrement importantes, ou pour des entreprises nouvelles dans le secteur, ou situées dans des pays instables. Le plus souvent, les polices d’assurance-crédit couvrant l’ensemble du chiffre d’affaires sont utilisées par ceux qui font du commerce de gros ou international avec une poignée de gros clients. Ces contrats sont les plus précieux pour les entreprises qui seraient confrontées à de graves difficultés financières si l’un de leurs gros clients ne payait pas, ou ne payait pas en temps voulu.

Ainsi, si vous avez tendance à travailler avec un grand nombre d’entreprises et que le montant de vos transactions est faible, vous n’avez peut-être pas besoin d’une assurance-crédit sur l’ensemble du chiffre d’affaires total. Mais si vous ne travaillez qu’avec quelques grandes structures qui présentent un risque de crédit et que vous auriez des difficultés de trésorerie si l’une de ces entités faisait défaut, vous pourriez envisager une police pour l’ensemble de la rotation.

Taux de variation du chiffre d’affaires

Le CA est un très bon indicateur de l’activité d’une entreprise. Il faut le comparer par rapport au secteur du marché et à la nature de son business. Il est important de suivre l’évolution du taux de variation du chiffre d’affaires. On calcule ce pourcentage entre deux périodes pour suivre l’évolution des encaissements. Il peut être exprimé en valeur ou en volume pour ne pas être dépendant de la variation des prix. Il est toujours calculé hors taxe.

Pour les groupes, on parle de CA « consolidé ». Il représente la somme des CA de chacune des filiales du groupe déduction faite des ventes inter-filiales. Pour connaitre le chiffre d’affaires de vos concurrents, il est possible d’obtenir les liasses fiscales sur internet : www.societe.com ou www.infogreffe.fr.

Chiffre d’affaires consolidé

On parle de chiffres d’affaires consolidés lorsque l’on additionne le CA de chaque entité du groupe en retirant les ventes inter-filiales. Les éliminations interentreprises font référence aux recettes incluses par une structure à une autre filiale à participation majoritaire ou à sa société mère. En d’autres termes, lorsqu’une entreprise vend un produit à une autre activité sous le même toit, elle fait partie de la même « famille » pour ainsi dire, de sorte qu’une transaction n’a pas « vraiment » eu lieu. Dans le grand schéma des choses, vous « déplacez » simplement les stocks d’une poche à l’autre. Cependant, la facturation a eu lieu au niveau de chaque entité, bien qu’aucune cession n’ait été effectuée sur une base « consolidée ».

Prenons l’exemple d’une société X, fabricant, a une filiale à part entière à une entité Y, détaillant. L’entreprise X vend pour 1 000 € de biens à la PME Y au cours du mois. Le solde de ses ventes 3 000 € est vendu à son client habituel, un grossiste. L’activité Y vend 2 000 € à ses détaillants. Du point de vue de la structure X, elle a vendu pour 4 000 Euros de produits (3 000 Euros à des clients en gros et 1 000 Euros à sa filiale). Du point de vue de l’établissement Y, elle a vendu 2 000 €, c’est le Chiffre d’affaires consolidé ! Lors de la consolidation, 1 000 € sont « éliminés » des résultats financiers consolidés pour refléter les cessions intersociétés.

Dans une consolidation complexe, vous pourriez avoir un groupe mondial avec plus 20 entités détenues à 100 % ou en majorité, chacune vendant des stocks aux autres. Toutes ces recettes inter-sociétés sont éliminées pendant le processus de consolidation, afin d’éviter de compter « deux fois » la vente sur une base consolidée. On parle de consolidation globale lorsque l’ensemble du montant total des recettes de la filiale est comptabilisé.

En anglais, le chiffre d’affaires est traduit par « turnover », « revenu » ou « sales » et consolidé par « consolidated »

Comment estimer son chiffre d’affaires prévisionnel ?

En tant que directeur financier ou dirigeant d’entreprise, estimer le chiffre d’affaires prévisionnel est une tâche cruciale pour la planification financière de votre activité. Voici les étapes clés à effectuer pour vous aider à calculer cette estimation :

  • Analyse historique : commencez par examiner les données de votre entreprise, en particulier les ventes des années précédentes. Identifiez les tendances de croissance ou de décroissance et tenez compte des facteurs qui ont influencé ces variations. Pour une structure en création, estimer le chiffre d’affaires prévisionnel peut être plus complexe car il repose sur des hypothèses et des projections. Pour cela, réalisez une étude approfondie du marché dans lequel vous allez opérer. Identifiez la taille de celui-ci, la demande potentielle, les tendances de consommation, les comportements d’achat et les besoins des clients. Cette analyse vous permettra d’estimer le potentiel de votre entreprise dans ce domaine. Examen de la concurrence en étudiant vos concurrents directs et indirects. Identifiez leurs forces, leurs faiblesses, leurs parts de marché et leur positionnement. Cet approfondissement vous aidera à comprendre les opportunités et les défis auxquels vous serez confronté. Vous pouvez également vous inspirer des meilleures pratiques de vos concurrents.
  • Segmentation du marché : divisez votre marché cible en segments pertinents. Analysez les caractéristiques de chaque segment (taille, croissance, comportement d’achat, etc.) et évaluez votre part de marché actuelle dans chaque segment. En fonction de la pénétration du domaine et des opportunités de croissance, estimez les ventes potentielles pour chaque segment.
  • Analyse de la concurrence : étudiez les actions de vos concurrents, leurs parts de marché et leurs performances financières. Cette observation vous aidera à évaluer les opportunités et les menaces liées à la concurrence. Tenez compte des facteurs tels que les nouveaux entrants, les innovations, les changements réglementaires, etc., qui pourraient impacter votre chiffre d’affaires.
  • Prévisions macroéconomiques : tenez compte des indicateurs économiques pertinents tels que le PIB, l’inflation, le taux de chômage, les taux d’intérêt. Ces facteurs peuvent influencer le pouvoir d’achat des consommateurs et le climat des affaires dans votre secteur.
  • Plan marketing et ventes : évaluez les initiatives de marketing et de ventes prévues pour l’année à venir. Analysez les budgets alloués, les actions promotionnelles, les lancements de produits, les partenariats, etc. Estimez l’impact attendu de ces activités sur votre chiffre d’affaires.
  • Prévisions saisonnières : si votre activité est soumise à des variations saisonnières, tenez compte de ces tendances dans vos estimations. Identifiez les périodes de l’année où vous prévoyez une demande plus forte ou plus faible et ajustez vos projections en conséquence.
  • Consultation des parties prenantes : impliquez les équipes commerciales et les responsables de la production pour obtenir des informations supplémentaires sur les tendances du marché, les prévisions de ventes et les facteurs influençant la demande.

En utilisant cette démarche et en intégrant différentes sources d’information, vous pouvez facilement élaborer une estimation plus précise de votre chiffre d’affaires prévisionnel. Cela vous aidera à planifier vos activités, allouer les ressources nécessaires et prendre des décisions éclairées en matière de gestion financière. Gardez à l’esprit que les estimations prévisionnelles sont basées sur des hypothèses et des informations disponibles à un moment donné. Il est essentiel de réviser régulièrement vos estimations en fonction des nouvelles données, des performances réelles et des changements dans l’environnement commercial.

Le CA et l’assurance-crédit

Pour les assureurs et les sociétés d’affacturage, la somme des ventes de l’entreprise est très important. En effet, pour la majorité des compagnies, il est nécessaire d’avoir un montant minimum pour être éligible à l’assurance-crédit ou pour le factoring. Par ailleurs, il conditionne le type de solution possible pour le commerce. Vous pouvez comparer les produits d’assurance crédit pour les professionnels suivant la taille de la structure et de son CA.

Avec l’assurance-crédit sur l’ensemble du chiffre d’affaires, vous protégez votre activité contre les risques commerciaux découlant de la vente sur un compte courant. Vous serez avant tout protégé contre les pertes résultant de la faillite de vos clients, d’un règlement annulé, de retards de paiement prolongés et d’autres raisons qui les empêchent de régler leurs dettes.

Le niveau d’indemnisation se situe entre 70 % et 95 %, certains souscripteurs accordant un pourcentage plus élevé de couverture aux acheteurs ayant fait l’objet d’une vérification que les limites de crédit. La prime est payable en % du CA assuré, qui doit être déclaré mensuellement, trimestriellement ou annuellement par l’assuré. La police peut être basée sur le commerce domestique ou à l’exportation, ou un mélange des deux. La souscription se fait sur la base des pertes antérieures, du CA futur et des attentes commerciales, ainsi que de la qualité des débiteurs.

Assurer l’ensemble du chiffre d’affaires est une décision importante qui offre de nombreux avantages à l’entreprise :

  • un avantage concurrentiel plus fort avec des opérations plus sûres et plus flexibles sur un compte courant,
  • l’acquisition plus rapide de nouveaux prospects, car vous n’avez pas besoin de garanties bancaires ou d’autres assurances,
  • les risques les plus importants découlant d’activités commerciales sur un compte courant auprès d’acquéreurs nationaux ou internationaux seront couverts,
  • une plus grande diversification des dangers et une diminution du risque de perte financière,
  • l’assurance d’une partie importante de l’actif, qui représente en moyenne jusqu’à 50 % de l’actif total de l’entreprise,
  • l’acquisition de la cote de crédit de votre client et sa surveillance constante,
  • une baisse du coût des primes assurantielles sur le long terme,
  • l’assistance d’experts professionnelles, qui comprend des informations sur les spécificités des opérations des différents secteurs, pays, conseils juridiques, assistance pour résoudre les problèmes de paiement et le choix optimal du mode de recouvrement,
  • ajuster le montant des limites de prêt en fonction de votre activité,
  • une gestion transparente des délais de règlement accordés.

Si vous exercez votre métier sur des marchés exposés à des risques politiques (guerres, émeutes, interdictions de transfert, etc.) et non seulement commerciaux, vous pouvez également assurer vos transactions contre les pertes dues à des aléas politiques.

Une police d’assurance crédit peut en outre inclure également les risques potentiels survenant avant la livraison des marchandises. Cela signifie que votre entreprise est assurée en cas d’insolvabilité lors de la production de biens personnalisés destinés à un usage particulier, ce qui signifie que ces marchandises ne peuvent être vendus à un autre acheteur.

Les principaux critères pris en compte dans un contrat de garantie contre les impayés sont les suivants :

  • Le CA annuel de la société.
  • L’expérience antérieure en matière de pertes sur créances irrécouvrables.
  • L’efficacité du système de contrôle du crédit.
  • La durée du règlement accordé par l’entreprise.
  • Le statut des acheteurs.
  • Le secteur commercial dans lequel l’activité opère.
  • La taille des comptes individuels et la proportion qu’ils représentent par rapport au produit des ventes total.

La différence entre le chiffre d’affaires et le bénéfice

Le CA correspond au chiffre des cessions net généré par une entreprise, tandis que le bénéfice est le solde résiduel d’une société une fois que toutes les dépenses ont été imputées aux ventes nettes. Ainsi, le chiffre d’affaires et l’excédent de bénéfice sont essentiellement les points de départ et d’arrivée du compte de résultat.

Il y a quelques variations dans les termes qui viennent d’être décrits. Le CA peut également se référer au montant des actifs ou des passifs qu’une activité traverse par rapport au niveau des ventes qu’elle génère. Par exemple, une société dont le taux de rotation des stocks est de 4 doit vendre la totalité de son stockage quatre fois par année afin de générer son volume des transactions annuel. Cette information est utile pour déterminer dans quelle mesure une structure gère bien son actif et son passif. Si une TPE ou PME peut augmenter son chiffre d’affaires, elle peut théoriquement générer une recette plus importante, puisqu’elle peut financer des opérations avec moins de dettes, réduisant ainsi les frais d’intérêt.

Le terme « bénéfice » peut se référer au solde brut plutôt qu’au gain net. Le calcul de la marge brute n’inclut pas les frais de vente, généraux et administratifs, et est donc moins révélateur que le bénéfice net. Cependant, lorsqu’elle est suivie sur une ligne de tendance, elle peut donner une perspective utile sur la capacité d’une entreprise à maintenir ses prix et ses coûts de production sur le long terme. Il y a peu de relation entre le volume des transactions et la marge brute.

Quel est la différence entre le chiffre d’affaires et résultat comptable ?

Le résultat comptable représente le chiffre d’affaires (appelé aussi « produits d’exploitation ») moins les charges. c’est le bénéfice avant impôts. Il tient compte aussi des amortissements. Alors que le CA correspond à l’ensemble des business réalisés par l’activité commerciale grâce à la vente de ses marchandises ou de ses services pendant une année.

Le régime de la liasse fiscale de la société dépend du chiffre d’affaires réalisé. Il peut être normal ou simplifié. Cette liasse représente l’ensemble des documents fiscaux transmis aux organismes d’État lors de la clôture de l’exercice. Elle est composée de la déclaration du produit et 18 tableaux annexes des éléments de l’exercice. Ce document obligatoire permet à l’administration fiscale de déterminer l’impôt à payer par l’entreprise.

Le Résultat Brut (RBE) ou Excédent Brut d’Exploitation (EBE) ou aussi appelé bénéfice brut d’exploitation est souvent confondu avec le résultat comptable. Le RBE est un indicateur financier calculé à partir des produits d’exploitation moins les charges. On retrouve le montant brut d’exploitation dans le compte de résultat.

Pour mieux comprendre et interpréter un compte de résultat, voici un exemple d’une société avec un CA de 200 000 € par an ayant effectuer un investissement de 50 000 € amorti sur 10 ans.

Compte de résultat Montant en € HT
Chiffre d’affaires 200 000
Achat de matières premières 50 000
Marge sur matières premières 150 000
Charges externes 30 000
Valeur ajoutée 120 000
Salaire brut 50 000
Charges sociales 20 000
Excédent Brut d’exploitation 50 000
Dotation aux amortissements 30 000
Résultat d’exploitation 20 000
Charges financières 5 000
Produit courant avant impôt 15 000


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