La France dispose d’un marché de l’énergie libre qui permet aux consommateurs de choisir leurs fournisseurs et aux investisseurs la liberté d’ouvrir des entreprises fournissant de l’énergie dans les régions souhaitées du pays.
Même dans ce contexte les entreprises énergétiques françaises doivent se conformer à plusieurs lois, dont la plus récente est la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte.
Cette loi a été adoptée en 2015. La France est l’un des plus grands producteurs et consommateurs d’électricité d’Europe et du monde, ce qui en fait un acteur majeur du secteur de l’énergie.
Plusieurs anciennes entreprises d’État sont devenues de véritables multinationales (EDF, Engie, Total), tandis que les nouvelles entreprises énergétiques connaissent une croissance rapide sur le marché national (Total Direct Energie, Ilek, Planète Oui, entre autres).
Le secteur de l’énergie en France comprend la production et l’importation d’énergie primaire, la transformation de l’énergie primaire en énergie secondaire et le transport jusqu’au consommateur final.
L’énergie française en chiffres :
- 4670 kWh c’est la consommation annuelle moyenne d’électricité par foyer pour un ménage en France en 2015.
- La consommation totale d’énergie en France en 2015 était de 475,4 TWh.
- 71,6% c’est la part du nucléaire dans la production totale d’électricité en France en 2018.
- La France est le deuxième producteur mondial d’électricité nucléaire, après les États-Unis.
- L’énergie hydroélectrique arrive en deuxième position, contribuant pour environ 10,8% au bouquet énergétique français.
- 546 TWh c’est la production totale d’énergie française en France.
- La France est un exportateur net d’énergie et a exporté 61 TWh d’électricité vers les pays voisins en Europe en 2015 (notamment l’Italie, le Royaume-Uni, la Suisse, l’Espagne, l’Allemagne et la Belgique).
- 750 € c’est coûts annuels moyens en électricité d’un ménage en France, en fonction du choix du fournisseur d’énergie.
L’assurance crédit pour le secteur de l’Énergie
L’assurance-crédit peut aider les petites et grandes entreprises dans le secteur de l’Énergie. Une entreprise peut tirer l’essentiel de ses revenus d’un seul client.
Les entrepreneurs voudront une police d’assurance qui protège leurs résultats financiers en cas de défaillance des clients dans le paiement de leurs paiements, de dissolution de leur propre entreprise ou de faillite.
Parmi les autres profils qui devraient envisager une assurance impayés, notons : toute entreprise qui vend des biens et services à crédit sans pouvoir d’exiger un paiement immédiat est exposé au risque de le non-paiement
Toute entreprise spécialisée dans les exportations internationales devrait envisager cette couverture, parfois appelée assurance-crédit à l’exportation.
Par exemple, supposons qu’un distributeur d’énergie vende la plupart de ses flux à un seul distributeur. Ils peuvent envisager un contrat d’assurance de crédit commercial à long terme qu’ils ne pourront annulé réciproquement malgré des interactions commerciales cela stabilise un marché.
Le constructeur de matériel hydraulique peut également envisager une police d’assurance-crédit à moyen terme (d’une durée moyenne de cinq ans environ) qui assurera son échéancier de paiement tout en diversifiant sa clientèle.
Ils peuvent étendre leurs ventes sur davantage de marchés, sachant que même si leur plus gros client est en défaut, ils ne seront pas obligés de garder le client dans le crédit commercial.
Les avantages d’une assurance crédit pour le secteur de l’énergie sont nombreux :
- Réduire leurs réserves de créances douteuses.
- Faciliter le financement bancaire attractif.
- Atténuer les risques.
- Fournir un moyen rentable de recouvrer vos dettes, car de nombreuses sociétés d’assurance proposent des services de recouvrement de dettes par des tiers dans le cadre d’un programme d’assurance crédit commercial.
Il est également utile que les grandes entreprises fassent vérifier la solvabilité de leurs clients par la compagnie d’assurance lors de l’évaluation des conditions de la politique de crédit commercial.
Cela peut les aider à déterminer s’ils souhaitent d’abord travailler avec le client. Trouver la bonne politique d’assurance-crédit. Lorsque vous recherchez une police d’assurance-crédit qui répond à vos besoins et objectifs financiers, vous souhaitez un partenaire qui travaille pour vos intérêts commerciaux et non pour la société d’assurance.
Altassura est indépendant et compétent et peux aider votre entreprise à naviguer dans les options de police et les contrats de prime afin que vous puissiez trouver la police la mieux adaptée à vos besoins particuliers aux tarifs les plus compétitifs.
Altassura aide les petites et grandes entreprises à atténuer leurs risques et à les protéger au moyen de polices d’assurance-crédit.
Les secteurs éligibles à l’assurance crédit dans l’énergie : production, stockage et distribution d’énergie, pétrole, charbon, raffinage, oléoducs, nucléaire, gaz, électricité, énergies renouvelables (éolien, solaire, hydraulique, batteries de stockage, hydrogène, microgrids, géothermique)
Le secteur de l’Énergie en France
La mixité énergétique française : Le bouquet énergétique français est dominé par le nucléaire, qui fournit environ les trois quarts de son électricité. En France, les acteurs proposent des solutions performantes et innovantes aux particuliers, aux autorités urbaines et aux entreprises disposant d’un portefeuille varié d’options d’approvisionnement en gaz naturel et d’une base de production d’électricité souple et à faible émission de CO2.
Les entreprises offrent un niveau d’expertise unique en matière de production indépendante d’électricité, de fourniture de gaz naturel et de fourniture de services énergétiques.
Tous trois sont des facilitateurs essentiels de la transition énergétique et écologique en cours.
L’industrie électro-intensive est un partenaire naturel et nécessaire au développement de la production d’électricité et du réseau de transport.
Il fournit aux producteurs d’électricité et au réseau une consommation prévisible, stable, 24h / 24 et 365 jours par an.
Historiquement, les sites industriels étaient situés à proximité des capacités de production existantes.
En France, avant la nationalisation du secteur de l’électricité en 1946, de nombreuses installations industrielles avaient leurs propres centrales.
Ils ont donc l’électricité au prix coûtant. C’est encore le cas dans certains pays, même si actuellement, un moyen plus populaire d’atteindre cet objectif consiste à négocier des contacts d’approvisionnement à long terme.
L’électricité : une marchandise
Le secteur industriel consomme de grandes quantités d’électricité. Alors qu’en France, la part de l’industrie dans la consommation a diminué, elle reste d’un peu plus du quart (26% en 2011 hors secteur de l’énergie selon RTE).
Pour certains industriels, l’électricité est un produit de base, constituant une matière première essentielle. Celles-ci s’appellent généralement des industriels électro-intensifs. Selon les experts, la loi française définissait un site électro-intensif avec plusieurs critères, parmi lesquels:
La consommation annuelle d’électricité du site pendant les heures creuses (de 20 heures à 8 heures les jours ouvrables et les jours chômés) représente au moins 55% de la consommation totale.
Il s’agit d’un critère très sélectif qui exclut les industries répondant aux deux premiers critères mais pour lesquelles l’électricité n’est pas le principal coût d’exploitation.
Pour simplifier, les industries concernées sont:
- Papetiers (machines tournantes).
- Chimie (électrolyse, compresseurs de vapocraqueur).
- Acier (fours, laminoirs, injection d’air chaud dans les hauts fourneaux).
- Aluminium (électrolyse).
- Gaz industriels (compresseurs).
Malgré une baisse de demande d’électricité en Europe, la consommation mondiale devrait augmenter de plus 63 %. N’oublions jamais que l’énergie est un secteur les plus important pour l’économie dans le monde.
La politique de compétitivité de l’énergie à travers le monde
Les industries électro-intensives sont généralement situées en amont de secteurs industriels entiers et sont donc souvent désignées par les politiques industrielles des États.
La nature stratégique de l’approvisionnement en électricité a conduit de nombreux pays à garantir un approvisionnement en électricité concurrentiel à long terme pour les industriels électro-intensifs, basé sur les ressources locales et le patrimoine de production d’électricité.
La tradition centralisatrice française et l’approche pratique du gouvernement en matière d’économie favorisent depuis longtemps les puissants champions nationaux des entreprises.
Les Français semblent plus enclins que les autres pays européens, par exemple, à empêcher que leurs champions ne soient repris par des firmes étrangères. La France a toujours plus de sièges sociaux que la moyenne européenne.
Historiquement, les grandes entreprises nationales telles que EDF, Alstom, Areva pour la production et la distribution d’énergie et Schneider, Legrand ou Rexel pour les équipements ont permis à la France de devenir et de rester un puissant acteur énergétique, relativement indépendant des puissances étrangères.
La dépendance historique de la France vis-à-vis du nucléaire a rendu l’énergie bon marché et abondante. Le pays pourrait se targuer de disposer des infrastructures les plus sûres et les plus efficaces gérées par une élite de «Grands Corps» formée dans de prestigieuses écoles d’ingénieurs gérées par l’État, telles que Polytechnique.
La centralisation et la taille même des sociétés énergétiques françaises ont permis à la France de conserver une forte avance dans un secteur qui nécessitait des investissements massifs en infrastructures.