Assurance crédit vins et spiritueux

Assurance crédit pour le secteur des vins et spiritueux, monde viticole

L’assurance crédit pour le vins & spiritueux et les domaines Viticoles

Cette garantie sécurise vos ventes en France et à l’international. Elle apporte quatre avantages clés :

  • La gestion en ligne de votre poste clients , suivi de vos risques, demandes de couverture.
  • La prévention, à chaque instant vous pouvez évaluer la santé financière de vos prospects et clients, vous obtenez leurs surveillances.
  • L’indemnisation, car si il y a insolvabilité, le contrat vous couvre jusqu’à 95% du montant HT de la créance, votre stratégie, votre trésorerie et rentabilité sont préservées.
  • Le recouvrement, il est inclus et opère en France et dans le monde ! Vous avez aussi la possibilité de céder en recouvrement vos créances commerciales non couvertes.

Les contrats d’assurance crédit pour les Vins et Spiritueux peuvent couvrir des délais de paiement allant jusqu’à 120 jours dans l’hexagone et 210 jours à l’international. Ces contrats indemnisent aussi les risques politiques, les risques de fabrication dès la commande avec votre client.

Comment fonctionne en pratique l’assurance crédit ?

L’assurance-crédit reste le produit le plus fréquemment utilisé dans le monde viticole car en plus d’offrir de nombreux services il sécurise l’entreprise avec plusieurs niveaux de garantie.

Les niveaux de couverture

Le contrat propose trois types de couvertures :

  • Pour les clients dits «non dénommés», vous avez une couverture sans aucune démarche d’interrogation préalable jusqu’à 12 K€.
  • En cas de demande d’encours, vous avez une réponse une réponse instantanée avec un montant automatique allant suivant le contrat jusqu’à 8 K€.
  • Pour chaque client «dénommé», votre assureur crédit effectue une analyse de sa situation financière et met en place une surveillance permanente par ses spécialistes de la filière. Suite à l’analyse de votre acheteur, la compagnie vous répond sur le niveau d’encours que vous souhaitez obtenir.

Plusieurs zones de couvertures sont possibles : France Métropolitaine, DOM, TOM et/ou Andorre, Monaco, Union Européenne et autres pays de l’OCDE + BRICS + Singapour, Hong-Kong et Thaïlande et/ou Export uniquement.

Les pays couverts : Allemagne, Andorre, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Chine, Chypre, Croatie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Inde, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Monaco, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Turquie.

L’assurance-crédit forfaitaire dédiée à votre filière viticole : pour les entreprises réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 4 M€, le tarification de la couverture peut être forfaitaire. Le montant de la souscription de la prime mensuelle dépend du CA réalisé.

Comment s’effectue l’indemnisation ?

Vous avez 30 jours pour déclarer votre sinistre auprès de l’assureur crédit après la fin de la prorogation maximale. L’indemnisation intervient au bout de 4 mois maximum après la date d’échéance initiale.
Le délai peut être ramené à un mois en cas d’insolvabilité déclarée. Pour les clients non dénommés, le montant d’indemnisation est de 70% du montant HT de la créance et de 95% pour les clients dénommés.
Le montant total annuel d’indemnités (la limite de décaissement) peut être étendu jusqu’à 40 fois le montant de votre minimum de prime annuelle.

Comment se déroule le recouvrement ?

En cas d’impayé et sans succès de votre relance amiable, vous devez envoyer votre déclaration de sinistre auprès de la compagnie. Celle-ci prend en charge avec des experts l’ensemble des phases de recouvrement (amiable et judiciaire). En cas de succès, vous obtenez jusqu’à 100% du montant de la créance.

L’accès au financement facilité

Si vous avez un contrat d’affacturage, votre assureur crédit peut faire une délégation d’indemnité au profit du factor ou de votre banque. En cédant vos droits à indemnités, vous rassurez vos partenaires financiers qui peuvent ainsi vous consentir de meilleures conditions d’accès au financement.

Pour obtenir un contrat d’assurance crédit, vous devez réunir les documents suivants : le dernier bilan, annexes et compte de résultats, un formulaire de déclaration des dirigeants et signataires, un formulaire de déclaration des bénéficiaires effectifs et un extrait Kbis de moins de 3 mois.

L’évolution du secteur du vin et des spiritueux

Si 120 pays produisent du vin, seuls 15 pays jouent un rôle important dans la mondialisation. L’émergence de la Chine sur la scène viticole internationale, en tant que producteur importateur et consommateur, s’accélère depuis plusieurs années.
En 2011, la superficie de vignobles Chinois était la quatrième plus importante au monde et les plantations continuent d’augmenter. La consommation de vin en Chine atteindra 715 millions de caisses par an d’ici 2016, et une étude récente de Vinexpo montre que la Chine et Hong Kong sont devenus le deuxième marché mondial pour les vins les plus chers (près de 50% sont importés de Chine proviennent de la France qui jouit d’une forte image de marque auprès des consommateurs chinois).
Pour les exportations françaises vers la Chine, les principales cibles sont les rouges de Bordeaux et le cognac, les vins de Champagne et les blancs n’ayant qu’un intérêt marginal.

Les chiffres récents figurant dans le rapport annuel de l’Organisation internationale du vin et de la vigne (OIV) confirment que l’industrie vinicole mondiale est en pleine mutation.
L’émergence de pays, tels que la Chine, en tant que producteurs et consommateurs, constitue un défi pour les pays européens longtemps dominants.
Au niveau mondial, la demande a légèrement augmenté, passant de 250 ml / h en 2008 à 242 millions d’hectolitres (mhl), mais au-dessus du creux de 240 mhl en 2014.
Des signes de croissance à long terme sont également observés. La consommation par habitant est stable ou en légère baisse chez les Français, les Espagnols et les Portugais – autrefois les buveurs de vin quotidiens.
Le marché mondial a été largement comblé par le fait que des consommateurs occasionnels du monde entier boivent du vin une à trois fois par semaine. Un autre signe encourageant pour l’industrie est que le secteur trouve de nouveaux clients dans des pays très peuplés.
Au début des années 90, le marché américain se classait au sixième rang mondial, mais en 2016, il occupait la première place (31,8 mhl). Viennent ensuite la France (27 mhl), l’Italie (22,5 mhl) et l’Allemagne (20,2 mhl).

France se trouve dans le trio mondial de tête avec l’Espagne et l’Italie pour les vins bios. Sur 293.000 ha de vignes bio dans le monde, 90% sont en Europe. La France et l’Italie selon les années se partagent la place de 1er producteur au monde. Une consommation mondiale qui se maintient. Une reconnaissance du savoir-faire du vin français à l’international. La France a perdu la moitié de ses parts de marché. Une concurrence croissante des nouveaux pays producteurs (Amérique, Océanie…). Des préoccupations de santé publique dans beaucoup de pays consommateurs.

Au niveau économique, les exportations rapportent à la France 7,4 milliards d’euros. La France produit près de 17% de bouteille dans le secteur viticole dans la planète. C’est le troisième secteur exportation excédentaire français. La France détient 66 départements viticoles. 9 bouteilles sur 10 consommées en France sont françaises. Le premier réseau de distribution en France est la grande distribution, les hypermarchés et supermarchés concentrant 63 % des parts de marché en volume.

Les ménages privilégient de plus en plus les produits de meilleure qualité. La part de la production de qualité supérieure passe, elle, de 8 % à 23 % et celle des alcools forts de 16 % à 35 %. La progression du panier moyen à la faveur d’une consommation de plus en plus festive grâce à un succès croissant pour les sites de vente par abonnement en ligne. Le e-commerce viticole se démocratise, internet est aujourd’hui la 4ème source d’information sur le secteur.

Un marché important a déjà été établi au Brésil malgré les tendances économiques négatives de 2017 et les attentes sont grandes pour l’Inde. Ces nouveaux marchés étant souvent tirés par la production locale émergente, le nombre de pays producteurs de vin augmente également.
L’exemple de l’Australie est bien connu, mais peu d’entre eux connaissent l’expérience de pays comme le Canada. La consommation au Canada est en augmentation constante depuis quelques années. Et le gouvernement s’efforce de stimuler la production nationale dans l’espoir d’exporter du vin canadien. La production locale est également en train d’émerger en Éthiopie, où les hauts plateaux sont propices à la culture du raisin et à une population non musulmane importante (environ 66% sur un total de 100 millions). Mais c’est la Chine qui est à la tête du bouleversement de l’industrie, tant par sa taille que par sa détermination. Le vin y revêt une grande valeur symbolique, liée au fait qu’il est issu de la terre et qu’il a de fortes racines historiques.
Il fonctionne également comme un marqueur social «de grande classe». Quoi qu’il en soit, la Chine est désormais le sixième consommateur mondial de vin (17,3 mhl), juste derrière l’Allemagne.
Et avec une population de 1,4 milliard d’habitants en 2017, le potentiel du marché chinois est considérable. Avec un nouveau marché et un gouvernement qui s’emploie à jeter les bases d’une industrie vitivinicole nationale, la Chine occupe désormais la deuxième plus grande superficie cultivée au monde. Avec 847kha en hausse de 17% par rapport à 2015. En fait, c’est en 2015 que le pays a dépassé la France (maintenant avec 785kha) et est désormais le deuxième pays derrière l’Espagne (975kha).

La Chine devrait dépasser l’Espagne dans les cinq prochaines années. Les vignes sont cultivées dans des dizaines de provinces, notamment le Shandong, le Hebei et Tianjin, ainsi que dans les régions autonomes du Xinjiang, du Ningxia et de la Mongolie intérieure.
Quel que soit le pays où il existe une production locale, les consommateurs ont tendance à le favoriser. À mesure qu’ils se familiarisent avec le vin, ils commencent à essayer ceux d’autres pays, ce qui représente un important levier de croissance pour le commerce international.
C’est pourquoi 40% des produits viticoles dans le monde sont actuellement exportés, contre seulement 20% au début des années 90. Bien que la façon dont nous consommons le vin soit façonnée dans une large mesure par le contexte culturel, la connaissance du monde du vinicole et les techniques d’analyse de ses qualités sensorielles, les tendances définies par certains experts de renommée internationale jouent également un rôle. Les pays dotés de nouvelles industries viticoles doivent donc présenter leurs vins à d’autres pays tout en renforçant leur reconnaissance et en créant une sorte de pedigree viticole. Cela aussi a pour effet de stimuler le commerce international.

La France reste en tête des références ! Pour le secteur vitivinicole français, si le paysage a changé, les bases restent solides. La France continue de défier l’Espagne et l’Italie pour le titre de premier producteur mondial en volume, et continue de dominer le monde en termes de valeur. La France a produit 43,5 mhl de vin en 2016, contre 50,9 mhl pour l’Italie, mais la valeur de ses exportations a atteint 8,2 milliards d’euros, contre 2,6 milliards d’euros en Italie. C’est trois fois plus et 28,5% de la valeur totale du marché mondial du vin.
Les chiffres confirment que les vins français sont perçus et achetés comme des produits à haute valeur ajoutée et que la France continue à exceller dans la valorisation de la qualité de ses vins. Bien que l’Espagne soit le principal exportateur en volume, son prix unitaire reste bas sur les marchés internationaux, avec une valeur totale de seulement 2,6 milliards d’euros. On pense immédiatement aux champagnes, vénérés et incontestés comme le vin mousseux par excellence, ainsi qu’aux grands bordeaux et bourgognes, et plus récemment aux rosés de Provence.
Les vins français sont également exportés vers plus de pays que les vins de toute autre nationalité et, de manière générale, tout nouvel importateur commence par « répertorier » les vins français avant de se tourner vers tout autre producteur étranger. C’est le reflet de ce que l’industrie française a su transmettre aux amateurs de vin du monde entier en termes d’image, de qualité et de diversité.

Au cours des prochaines années, alors que les pays producteurs de vin cherchent à maintenir et à accroître leurs parts de marché aux niveaux national et international, ils devront également s’adapter aux changements climatiques en cours. La production brésilienne a chuté de 55% entre 2015 et 2016, par exemple, en raison d’une répercussion d’El Niño, alors que la production a également diminué en Afrique du Sud frappée par la sécheresse. Pour y remédier, une approche de plus en plus stratégique est en cours d’élaboration, notamment des écoles de recherche spécialisées. À tous les niveaux du monde, les parties prenantes s’engagent auprès des gouvernements et des décideurs pour accroître la compétitivité du secteur et mieux faire face aux nouveaux défis internationaux.

Les vignobles en France

La France possède une grande diversité de vignoble grâce à son climat et à une grande variété terroirs dont le sol géologique est très varié. C’est pourquoi les vignobles français arrivent à produire plus de 3250 vins différents répartis sur de nombreux régions et terroirs viticoles : Alsace, Bordeaux, Beaujolais, Bourgogne, Bugey, Champagne, Corse, Jura, Languedoc, Lorraine, Loire, Provence, Roussillon, Rhône, Savoie, Sud-Ouest. Grâce aux Appellations d’origine contrôlée (AOC) ou AOP ou IGP,

Avec plus de 95 000 producteurs de vins dans l’Hexagone, les viticulteurs doivent se protéger avec une assurance contre un certain nombre de risques comme l’incendie, les dommages sur le matériel d’exploitation ou les dégâts climatiques. Cependant, il existe aussi un risque important dans le cadre de la distribution, ce sont les factures impayées émises sur les revendeurs et les distributeurs de la filière du vin : restaurateur, grossiste, CHR (Cafés Hôtel Restaurants), exportateur, négociant, caviste, importateur, établissements commerciaux.

Pour couvrir ces sinistres, l’assurance-crédit couvre les ventes avec des délais de crédit entre 0 et 60 jours sur l’ensemble des clients situés sur le territoire français et pour les exportations jusqu’à 120 jours sur les pays de l’OCDE ainsi qu’à l’international.



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