Sinistralité

Le taux de sinistralité est un ratio utilisé en assurance pour déterminer les tarifs des primes.
C’est un pourcentage entre le montant des sinistres à dédommager et celui des primes encaissées.

L’historique de la sinistralité d’une entreprise rentre dans le calcul du coût de la prime du contrat d’assurance crédit.
Si votre taux de sinistralité est faible ou si vous n’avez aucun sinistre, vous pouvez réduire le coût de votre prime en demandant auprès de votre assureur l’option de Participation Bénéficiaire.

Sinistralité dans le cadre d'un contrat d'assurance crédit

Selon les chiffres publiés par le cabinet Altarès, au premier trimestre 2015, le nombre d’entreprises en faillites à bondi de 7,6 % par rapport à 2014, soit 16 858 entreprises qui ont déposé le bilan.

Sinistralité peut se définir comme la «perte sèche». Elle peut être définie comme la perte du bien total. Cela entraîne une réduction des échanges commerciaux. La perte de bien entraîne un gaspillage ou une sous-utilisation des ressources en raison des résultats inefficaces du marché.

Si le paiement perdu est probable et que le montant peut être estimé, la perte et le passif sont enregistrés avec une écriture au journal.
Si le règlement de la créance n’est que raisonnablement possible (peu probable), alors une écriture de journal n’est pas enregistrée, mais une divulgation doit être faite dans les notes aux états financiers. Si la perte est éloignée, alors aucune entrée de journal ni divulgation n’est requise.

L’assurance crédit pour diminuer la sinistralité

Toute entreprise qui vend des biens ou des services à crédit est exposée à un risque de créances douteuses. Les clients peuvent ne pas payer leurs factures en raison d’une faillite, d’une insolvabilité ou d’une insuffisance de fonds. Une entreprise peut se protéger contre le risque de créances irrécouvrables en souscrivant une assurance-crédit.

Toute entreprise qui accorde un crédit à ses clients doit envisager de souscrire une assurance-crédit. Cela inclut les exportateurs et les entreprises qui vendent des produits sur le marché intérieur. Les deux types d’entreprises peuvent perdre de l’argent si les clients ne paient pas ce qu’ils doivent. Les exportateurs sont confrontés au danger supplémentaire des dettes impayées causées par des risques politiques comme la guerre et l’expropriation.

Pratiquement toutes les polices de garantie impayés couvrent le risque d’insolvabilité de l’acheteur. Les polices peuvent préciser les types d’événements qui peuvent être considérés comme une insolvabilité. Il peut s’agir, par exemple, d’une déclaration de faillite par un tribunal ou d’une liquidation ordonnée par un tribunal. On entend par défaillance prolongée le fait que l’acheteur ne paie pas à l’assuré la dette due à la date d’échéance, y compris les prolongations accordées par le vendeur.

Un meilleur suivi de la solvabilité des clients
Un assureur-crédit surveille la solvabilité des acheteurs de l’assuré pendant toute la durée de la police. Les analystes de l’assureur ont accès à un grand nombre de données et peuvent évaluer rapidement la situation financière des clients actuels ou potentiels.
Grâce à l’ensemble de ces informations, les assurés peuvent mieux sélectionner leur prospect et ainsi diminuer le taux de sinistralité.

Les primes d’assurance crédit sont généralement basées sur un pourcentage des revenus de l’assuré (également appelé chiffre d’affaires). Ce pourcentage dépend des conditions de crédit de l’assuré, de son historique de pertes, de la solvabilité de ses clients et d’autres facteurs. Si le chiffre d’affaires annuel d’une entreprise est de 5 millions d’euros et que le pourcentage est de 0,4 %, la prime sera de 20 000 euros. Des frais de prime minimums peuvent s’appliquer. La prime facturée à l’entrée en vigueur de la police est basée sur une estimation des revenus annuels. À l’expiration de la police, l’assuré doit déclarer les revenus réels à l’assureur. Si les revenus réels diffèrent de l’estimation, l’assureur peut ajuster la prime à la hausse ou à la baisse.

L’assurance-crédit ne rembourse pas la totalité des pertes. Elle couvre plutôt un pourcentage (par exemple entre 75 et 95 %) de chaque dette impayée. La perte impayée représente la rétention auto-assurée (ou coassurance) qui est payée par l’assuré. Les polices d’assurance-crédit comportent généralement un délai de carence, qui correspond au temps qui doit s’écouler à partir de la date du sinistre avant qu’une créance ne devienne exigible. Le délai de carence garantit que le vendeur a fait suffisamment d’efforts pour recouvrer les paiements dus avant de recevoir un paiement au titre d’une réclamation.

Les assureurs de crédit fixent des limites de crédit et des conditions de paiement pour les acheteurs de l’assuré. Le vendeur assuré peut accorder un crédit jusqu’à la limite spécifiée. Si un acheteur n’est pas en mesure de payer les marchandises achetées, l’assureur ne paiera pas plus que le pourcentage assuré de la limite de crédit de l’acheteur. La responsabilité maximale de l’assureur (ou limite maximale) est le maximum que l’assureur paiera pour toutes les pertes pendant la période d’assurance.

Impact de la sinistralité sur les prix des contrats d’assurance crédit

L’évolution du pourcentage de sinistralité pour un assureur crédit est un chiffre important car il définit le niveau de risque de paiement des créances par les sociétés dans les mois à venir. Si ce chiffre est en augmentation, les tarifs des contrats seront plus chers.
L’assureur surveille la conjoncture économique globale et la sinistralité au niveau des entreprises de manière individuelle, mais aussi par secteur, par pays, par taille de société. Tous ces éléments permettent aux compagnies de définir leur politique de risque.
Il surveille aussi la profitabilité des activités, la tendance de la conjoncture, la croissance mondiale, l’environnement macro-économique et les évolutions du risque de chaque pays.

Guides d'assurance crédit



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