Le plus gros handicap des dirigeants, c’est aujourd’hui de ne pas être payé, ou d’être payé en retard ! Les retards de paiement sont au plus haut depuis 10 ans ! Ce problème est révélateur d’un manque de cash et d’un défaut de trésorerie. Une majorité de PME use leur trésorerie à financer celles des autres. Rappelons que la Loi LME de 2009 fixe une durée maximale de paiement à 60 jours.
Les conséquences du retard de paiement
Cette pratique de règlement « retardé » devient pour certaines entreprises un Sport ! Et malheureusement elle peut entrainer une réaction en chaine et produire un effet « domino ».
Selon la dernière étude Altares (09/2015) les retards de paiement ponctionne la trésorerie des PME d’environ 15 milliards d’euros par an.
Quelques chiffres sur les retards de paiement :
- Les entreprise règlent leurs fournisseurs avec 13,6 jours de retard en moyenne.
- Ils sont à l’origine d’un dépôt de bilan sur quatre.
- Taille confondue, les entreprises sont en moyenne 8% à différer le paiement de + d’1 mois.
- Retard moyen de paiement pour les entreprises de + 500 salariés = 14.8 jours
- Retard moyen de paiement pour les entreprises de – 500 salariés = 13.7 jours
- L’État ne donne pas l’exemple, il paie ses fournisseurs 16 jours au-delà du terme.
- L’État pour 9% des factures dues, présente un retard de + d’1 mois
- Pour les collectivités territoriales, le bilan est meilleur et affiche 9.8 jours au-delà du terme.
- Les retards de paiement sont la cause de 25% des faillites d’entreprises.
- Plus de 60% des entreprises paient leurs fournisseurs au-delà de l’échéance fixée.
- La France en Europe est « championne » sur les retards de paiement de moins de 15 jours avec 32.1% contre 27% pour la moyenne Européenne.
- Quand un client décale ses paiements de + de 30 jours, cela multiplie par 6 le risque d’un dépôt de bilan dans les mois qui suivent.
Les solutions pour se protéger du retard de paiement
En étant objectif, la seule « parade » qui est fait ses preuves, c’est la prévention lié à la répression… En terme claire, le seul support à offrir aujourd’hui ses 2 paramètres, c’est l’assurance-crédit client !
L’assuré est accompagné et encadré par son assureur qui lui offre des services de prévention, de surveillance et de recouvrement :
- la prévention lui indique le degré de solvabilité de son client, des prorogations signalées, des inscription de privilège,
- La surveillance « trace » son client, la gestion ds contentieux lui fixe un cadre à respecter, les délais de prorogation autorisée,
- Le recouvrement : enfin en phase ultime d’impayé l’assureur-crédit indemnisera à hauteur de 90% !
Il existe aussi la solution de « rattrapage », c’est le recouvrement de créance seul.
Cette solution, proposée par certaine compagnie d’assurance-crédit, permet de récupérer le montant des factures impayées.
Un pourcentage sera prélevé en fonction des récupérations réalisées par la compagnie d’assurance crédit.