Demande de relance client – DRC

Dans un contrat d’assurance-crédit, en cas d’impayé, l’entreprise peut faire une demande de relance client à l’assureur pour qu’il effectue une démarche de recouvrement amiable auprès de votre acheteur afin de recevoir directement le paiement.

L’assureur va user de plusieurs méthode pour relancer votre client. Contrairement à vous la société, qui vivez l’impayé et la relance du débiteur dans l’émotion, qui perdez parfois votre sang-froid, et qui parfois obtenez des conséquences désastreuses. Il est plus confortable de se défausser sur un tiers “expert”, qui va rester plus poli et courtois en toutes circonstances.

Définition de demande de relance client

En tant qu’assureur crédit, le succès de son action dépend de la manière dont il va interagir avec vos clients. En apprenant à répondre aux préoccupations de vos acheteurs avant qu’elles ne prennent de l’importance, la compagnie pourra conserver votre confiance pendant toute la durée du projet avec un risque minimal de drame en cours de route. Avec le temps, il gagnera également la confiance de votre acquéreur, ce qui vous permettra de fidéliser votre clientèle.

La relance client avec l’assurance crédit

Voici cinq actions qu’il utilisera ( votre assureur credit ou votre factor ) pour répondre aux préoccupations de vos clients :

  • Il commencera en premier lieu par un dossier solide pour éviter tout malentendu par la suite, tout nouveau projet doit commencer par un briefing clair. Tous les assurés n’ont pas forcément un briefing précis à l’esprit lorsque vous commencez à travailler. Si vous travaillez avec quelqu’un qui est un peu flou sur les détails, clarifiez vos attentes en posant beaucoup de questions et en établissant un plan détaillé. Celui-ci doit comprendre tous les éléments, depuis les délais convenus jusqu’à la spécification de matériaux (pour l’assuré). Ne commencez pas un nouveau projet avant que votre client ne l’ait approuvé ; cela vous servira de plan de travail.
  • En second lieu il faudra établir le rapport. Pour établir une bonne relation entre l’entrepreneur et son acheteur, vous devez établir des rapports. Il s’agit de faire en sorte que l’autre personne se sente à l’aise, entendue et comprise. Les moyens de créer des relations : la conversation, ayez toujours l’air ouvert, amical et disponible pour discuter. En reflétant leur langage afin que votre acquéreur se sente plus à l’aise avec vous et ait le sentiment que vous êtes « sur la même longueur d’onde ».
  • Communication et cohérence : si vous dites que vous allez téléphoner ou vous rencontrer à une heure précise, faites-le. Si vous dites que quelque chose sera fait à une certaine date, assurez-vous que c’est le cas. Ne donnez pas à votre client une raison de penser que vous ne tiendrez pas votre parole. D’autres acheteurs veulent être impliqués à chaque étape du processus, être consultés avant chaque décision, être copiés dans chaque conversation par e-mail et recevoir des mises à jour régulières. La meilleure approche consiste à mettre à la disposition de votre prospect des informations claires et transparentes, qu’il le demande ou non.
  • Ne pas faire de compromis sur les coûts : les entrepreneurs sont souvent confrontés à des pressions de la part de leurs acheteurs pour réduire les coûts. Souvent dans la relance, les débiteurs sont difficiles à contacter. Vos courriers, lettres, e-mails et appels téléphoniques commencent à être ignorés. Ils sont réticents à négocier des calendriers de paiement. Ils ne tiennent pas leurs promesses de règlement. Ils commencent très tôt à trouver des excuses, par exemple en se plaignant des services ou des contrats. En identifiant rapidement les problèmes potentiels de dettes, vous économiserez du temps et de l’argent en poursuivant la recherche de créances douteuses. Mais lorsque vous vous apercevez qu’il est trop tard et que les endettements commencent à échapper à tout contrôle et à vous causer des désagréments considérables, c’est peut-être le momment de faire appel aux services de votre assureur credit ou de votre factor …un professionnel (n’oubliez pas que la plupart des entreprises donnent aux clients qui paient en retard 60 à 90 jours avant de confier leur dossier à un tiers, il peut donc être conseillé de suivre cette voie).
  • Recouvrement de créances par voie judiciaire : l’action en justice devrait toujours être un dernier recours en raison du temps et de l’argent qu’elle implique. Vous devez également vous assurer que la dette est suffisamment importante pour justifier une action en justice, car il peut être plus rentable de simplement l’effacer. Vous devez veiller à ce que tous les litiges qui ont pu être soulevés à propos des biens ou des services que vous avez fournis aient été résolus avant d’aller en justice, faute de quoi les chances de recouvrer la perte diminuent considérablement. Vous devez vous assurer que le client a les moyens de payer le montant. S’il est en faillite ou si son activité est en liquidation, la dette risque d’être annulée.
  • Facturation d’intérêts de retard : selon la loi, vous pouvez facturer des intérêts sur tout retard de paiement si le débiteur est une autre société. Il ne s’agit pas seulement d’un droit légal, mais il peut aussi être contractuel. C’est à vous qu’il appartient de décider d’appliquer cette loi et d’examiner s’il serait bon que votre entreprise fonctionne de cette manière.


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