Il est composé de 9 chiffres non significatifs (sauf pour les organismes publics où il commence obligatoirement par un chiffre 1 ou 2).
Les huit premiers sont attribués séquentiellement et le neuvième correspond à la clé de contrôle du numéro de SIREN.
Il est attribué à la création de l’activité. Vous obtenez un numéro lorsque vous immatriculez votre société au Centre de formalités des entreprises (CFE). Il est supprimé du registre au moment de la disparition de la structure.
Pour obtenir une estimation pour souscrire un contrat d’assurance crédit, d’affacturage ou une caution, il est indispensable d’avoir un identifiant de SIREN. En effet, les assureurs et les factors se basent sur ces chiffres pour identifier les sociétés et vérifier leur santé financière.
Si vous avez un contrat d’assurance crédit ou d’affacturage, pensez à bien vérifier les n° de SIRET de vos clients. Car c’est à partir de cet identifiant et non du nom de l’entreprise, que le contrat est établi. En cas de mauvais numéro, vous ne serez pas indemnisé !
Les différents numéros d’identification des entreprises :
Le SIREN (système d’identification du répertoire des entreprises), le SIRET (système d’identification du répertoire des établissements) et le Code APE (Numéro d’activité principale) peuvent être obtenus via le CFE (Centre de Formalités des Entreprises) comme pour tous les autres d’identification des activités. Cet identifiant doit toujours figurer sur les factures !
Le numéro d’inscription au RCS présent sur l’extrait Kbis est constitué de ce chiffre.
Le SIRET est composé à partir des 9 chiffres du n° SIREN avec les 5 chiffres du NIC (immatriculation interne de l’entité commerciale). Le Numéro Interne de Classement est attribué à chaque établissement. Exemple : 00001
Cet identifiant est demandé lors vos déclarations de chiffres d’affaires auprès des organismes Urssaf et SSI pour payer les cotisations. Les 5 derniers chiffres déterminent le lieu d’implantation de votre société. En cas de changement de domiciliation, le numéro SIRET est modifié cependant le chiffre d’identification unique reste identique.
Sachez qu’il y a toujours un délai lors de l’immatriculation de l’entreprise, pour voir apparaître le numéro dans la base de données de l’INSEE. En moyenne, il faut une quinzaine de jours.

Le RCS (Registre du commerce et des sociétés) peut être obtenu auprès du Greffe du Tribunal de commerce. Il est assemblé avec la mention RCS, l’immatriculation de la ville et du SIREN de la société.
Le RM (répertoire des métiers) enregistrement auprès de la Chambre des métiers et de l’artisanat. Le n° RM est constitué de la mention RM, de l’identifiant de l’entreprise et de chiffres désignant la CMA.
Le numéro de TVA intracommunautaire permet d’identifier les sociétés dans l’Union européenne. Il est disponible auprès des Services des impôts des sociétés. Il est la résultant des codes suivants : FR et de 11 chiffres (clé informatique de 2 numéros et du nombre SIREN à 9 chiffres).
Le chiffre EORI (economic operator registration and identification) est un numéro pour l’Administration des douanes. Il est composé de : FR + code SIRET.
Obtenir les numéros SIREN des entreprises gratuitement
Il est possible d’obtenir la liste des 28 millions d’établissements sur le site de l’INSEE, www.sirene.fr. Les données ont disponibles en open data sur le portail data.gouv.fr. La base Sirene (Système Informatique pour le Répertoire des ENtreprises et des Etablissements) est mise à jour régulièrement pour prendre en compte tous les changements ou les créations. Elle est actualisée tous les jours. Même les organismes publics ou les structures étrangères ayant une activité en France sont aussi un numéro de SIREN répertorié dans le répertoire de l’INSEE.
Grâce à cet accès, vous pouvez vérifier le numéro de Siren d’une entreprise ou obtenir des informations complémentaires : Date création, Statuts constitutifs, Forme juridique, Noms commercial, Téléphone, Numéro TVA Intracommunautaire, Activité (Code NAF ou APE), Informations juridiques, Statut RCS, Extrait d’immatriculation, Statut INSEE, Avis de situation SIRENE, Date où la société est immatriculée, Taille de l’entreprise, Chiffre d’affaires.
Ces données financières sont aussi disponibles gratuitement sur d’autres sites internet comme societe.com, verif.com, societeinfo.com, score3.fr, ellisphere.fr, b-reputation.com, pagesjaunes.fr.
La validation du numéro SIREN
Pour savoir si le SIREN est valide, on effectue un algorithme de vérification. Pour cela, on sépare les chiffres de rang pair et impair. Pour la rangée de rang pair, on multiplie chaque numéro par 2 et pour les numéros impairs on n’effectue aucune transformation. Si la somme des deux rangée est un multiple de 10 alors l’identifiant est valide.
Exemple : soit le numéro identifiant suivant 497 784 454 d’une entreprise
La rangée paire est : 9 7 4 5. Donc on multiplie par 2 ce qui donne : 18 14 8 10
La rangée impaire est : 4 7 8 4 4. Donc on conserve 4 7 8 4 4
La somme donne : 4 + 1 + 8 + 7 + 1 + 4 + 8 + 8 + 4 + 1 + 0 + 4 = 50
Le numéro est bien valide, car c’est un multiple de 10
Quelles différences entre SIREN et SIRET ?
Le Siren désigne le siège social de l’établissement principal de la société sur le territoire français. Il y a donc qu’une seule immatriculation par société et il ne changera jamais tant que l’entreprise existe.
En revanche, le Siret représente les établissements secondaires ou complémentaires.
Où trouver les numéros d’identification des entreprises ?
Toutes les activités françaises sont présentes sur le site de référence www.infogreffe.fr ou www.societe.com. Ces sites permettent d’accéder à l’information légale sur les entreprises (documents officiels, extrait kbis, état d’endettement, acte et status, compte annuels, historique des modifications, procédures collectives, jugements, déclaration des bénéficiaires effectifs, notation et risque de défaillances, indice de performance, rapports et diagnostics).
Vous pouvez même obtenir les Kbis électroniques des entreprises immatriculées sur L’île de la Réunion, Mayotte et Martinique
La mise en place d’un programme d’assurance des créances vous apportera un certain nombre d’avantages :
- vous permet d’accorder plus de crédit à un plus grand nombre de clients que vous ne le feriez autrement.
- Élimine le risque qu’une défaillance importante et inattendue ait un impact négatif sur votre entreprise.
- Fournit une méthode rentable de vérification de la solvabilité de chaque client par un expert.
- améliore votre propre solvabilité et votre pouvoir d’emprunt. Plus précisément, si vous empruntez sur vos créances pour générer un fonds de roulement plus important, vous tirerez parti du montant auquel vous pouvez accéder.
Le numéro de SIREN dans l’assurance-crédit
Dans le cadre de la gestion du risque client, le numéro de SIREN (Système d’Identification du Répertoire des Entreprises) joue un rôle fondamental pour les assureurs-crédit comme pour les factors. Cet identifiant unique, attribué par l’INSEE à chaque entreprise française, est bien plus qu’un simple numéro administratif : il constitue la clé d’accès à la fiabilité financière et à l’historique économique d’une société.
Lorsqu’une entreprise souscrit une assurance-crédit, le numéro de SIREN permet à l’assureur d’identifier précisément chaque client ou partenaire commercial, d’éviter les erreurs d’homonymie et de consulter les informations officielles enregistrées auprès des administrations et des greffes. Ce numéro facilite ainsi la vérification de l’existence légale d’une entreprise, de son statut juridique, de son capital social et de son activité réelle.
Pour les compagnies d’assurance-crédit comme Coface, Allianz Trade ou Atradius, le SIREN constitue la première porte d’entrée dans leurs bases de données. Grâce à cet identifiant, elles peuvent croiser les informations issues de multiples sources, bilans déposés, incidents de paiement, notations Banque de France, mentions légales au BODACC, afin de calculer un score de solvabilité et de déterminer une limite de crédit garantie pour chaque acheteur.
Dans le cadre d’un contrat d’affacturage, le SIREN joue également un rôle crucial. Le factor utilise ce numéro pour vérifier que le débiteur est bien une entité juridique active et éligible à la cession de créances. Ce contrôle préalable permet d’éviter la cession de factures litigieuses ou liées à des sociétés radiées, en redressant ainsi la qualité du portefeuille clients financé.
Enfin, pour les entreprises elles-mêmes, la maîtrise du SIREN de leurs clients est une bonne pratique essentielle en matière de conformité (KYC : Know Your Customer) et de lutte contre la fraude. Identifier correctement chaque partenaire commercial permet non seulement de réduire le risque d’impayé, mais aussi de se conformer aux exigences légales en matière de transparence et de traçabilité des transactions.
L’importance du SIREN dans la facturation et la comptabilité
Le numéro SIREN occupe une place centrale dans la vie administrative, fiscale et comptable d’une entreprise. Bien au-delà d’un simple identifiant attribué par l’INSEE, il constitue la base de toutes les interactions officielles entre une société et son environnement économique : administrations, partenaires commerciaux, organismes sociaux et établissements financiers. Sur le plan comptable, sa présence est obligatoire sur l’ensemble des documents légaux, devis, factures, contrats, mentions légales, correspondances commerciales et son exactitude conditionne la validité juridique des échanges.
Lorsqu’une entreprise émet une facture, le numéro SIREN agit comme une carte d’identité financière. Il garantit l’authenticité de l’émetteur, facilite la traçabilité des opérations et renforce la confiance du destinataire. Une erreur dans cet identifiant, qu’elle soit liée à une faute de frappe ou à la confusion entre SIREN et SIRET, peut avoir des conséquences sérieuses. En cas de contrôle fiscal, une facture comportant un numéro erroné risque d’être rejetée. Et du point de vue d’un assureur-crédit ou d’un factor, un numéro inexact peut signifier l’absence de garantie en cas d’impayé. Si le contrat d’assurance-crédit est établi sur la base d’un identifiant incorrect, l’indemnisation peut être refusée, même lorsque la créance est parfaitement fondée.
Dans la pratique, le SIREN joue également un rôle d’articulation entre les différents systèmes administratifs et fiscaux. C’est à partir de lui que sont générés d’autres identifiants clés comme le SIRET (qui précise le lieu d’exploitation de l’établissement), le numéro de TVA intracommunautaire ou encore le numéro EORI pour les échanges internationaux. En d’autres termes, il est le pivot de la structure d’identification d’une entreprise, garantissant la cohérence de ses obligations déclaratives et de sa comptabilité.
Dans un contexte économique où les contrôles automatisés se généralisent, notamment avec la facturation électronique obligatoire, le numéro SIREN devient un élément technique stratégique. Il permet aux systèmes d’information comptables, bancaires et douaniers de communiquer entre eux sans ambiguïté. De nombreuses plateformes de gestion (ERP, CRM, logiciels de facturation) s’appuient désormais sur le SIREN pour centraliser les données clients et éviter les doublons ou les incohérences. Cette intégration numérique renforce la fiabilité des informations et simplifie la conformité comptable.
Enfin, pour les entreprises évoluant à l’international, le SIREN constitue un repère de stabilité et de reconnaissance. Associé au numéro de TVA intracommunautaire, il assure une identification uniforme au sein de l’Union européenne, facilitant ainsi les échanges transfrontaliers et la vérification mutuelle entre partenaires commerciaux. Dans un environnement où la transparence et la confiance sont devenues des valeurs économiques à part entière, le SIREN représente à la fois un gage de rigueur administrative et un outil de sécurité financière.
Ainsi, ce numéro n’est pas qu’une formalité administrative : il est le socle de la crédibilité financière d’une entreprise. Sa bonne utilisation conditionne la fiabilité des documents comptables, la sécurité des transactions et, in fine, la solidité du lien de confiance avec les clients, les fournisseurs et les institutions financières.



